Bonjour mes chers lecteurs et merci d’être au rendez -vous.
Il y a bien trois mois je venais de lancer mon défi de dingue, de 52 expériences pour me retrouver moi-même et je m’engageais à écrire un article par semaine.
Et je suis fier et content de vous dire que je tiens le cap.
Mais ce n’est pas toujours facile de le faire, et je vous avoue sincèrement que je passe parfois des jours à me demander quel sujet vous présenter.
Et cela pour plusieurs raisons: d’une part, il y a énormément de choses que je souhaite partager avec vous, tellement que je ne sais même pas par où commencer, et d’autre part il y a des jours ou je sens que mon cerveau tombe en panne, qu’il n’y a rien qui me passe par la tête et je commence à paniquer pensant ne pas pouvoir tenir mon engagement.
Mais une chose est sûre, lorsque je me suis lancé moi même ce défi, je me suis également fait la promesse de faire tout pour le tenir.
Sauf que parfois cette tâche auto-imposée s’avère être vraiment dure, voire impossible.
Qu’est-ce qu’on fait quant notre inspiration n’est pas au rendez-vous?
J’ai appris dans mon expérience de blogueur déjà que l’inspiration est une compagne très capricieuse, qui ne se laisse pas facilement séduire, car trop de routine peut parfois nuire à la passion et à l’enthousiasme.
Quand j’ai lancé mon blog, j’ai senti exactement cela: une énorme vague d’enthousiasme et d’énergie lorsque je pensais à tout ce que j’avais appris et découvert et que j’allais partager avec vous, le tout mélangé à une peur bleue de ne pas pouvoir coucher sur papier mes idées, car, force est de constater, l’écriture n’a jamais été mon point fort, loin de là et le français autant en tant que langue que matière d’étude, encore moins.
Mais j’ai toujours eu cette nature communicative et sociale et ce penchant naturel d’aller vers les autres et de me mettre à leur service.
Et j’ai donc puisé dans mes ressources propres, ma nature profonde et j’ai tout de suite vu clair.
Parfois, à force de vouloir être parfait on passe à côte de ses rêves.
Et voilà, pendant que je me creusais la tête devant la feuille blanche, j’ai tout de suite pensé aux choses qui me motivent, histoire d’essayer tout simplement d’engager la bonne émotion qui m’aide à aller de l’avant.
Et j’ai trouvé….
Le livre qui rend heureux
Avant d’écrire cet article, cette confession comme je l’ai intitulé je voulais vous parler d’un livre, qui s’appelle L’hypothèse du bonheur.
Le titre est accrocheur, certes, mais vous me demanderez pourquoi ce livre est-il tellement spécial? Et vous aurez raison.
J’ai envie de vous répondre: tout simplement parce que l’on apprend plein de choses.
Et en plus, cela ne vous prend qu’une petite demi heure, grand maximum, car si vous n’avez pas le temps de lire le livre, vous pouvez toujours télécharger et en écouter le résume audio.
Seul petit souci, je ne trouvais pas mes mots, je tournais autour du pot, j’ai même relu le résumé que j’ai trouvé sur internet et j’ai senti la tentation de le reprendre quasi tel quel, d’une part car il était super bien écrit et d’autre part car j’étais complètement bloqué ne sachant quoi écrire.
J’avais la fameuse panne d’inspiration dont je vous parlais tout en haut, le blocage devant la page blanche.
Mais ce livre, L’hypothèse du bonheur de Jonathan Haidt m’a aidé plus que je ne l’aurais cru. Et là, j’ en viens aux arguments pour lesquels ce livre est une lecture à ne pas manquer.
Pour commencer, on apprend à se connaitre mieux soi-même, et cela d’une manière qui moi m’a impacté de façon particulière, à tel point que je souhaitais vous en faire part.
On apprend des détails sur notre fonctionnement physique et biologique, mais on apprend également comment notre cerveau est structuré et comment notre cerveau intervient dans notre fonctionnement en tant que zoon politikon (pour citer Aristote), de notre cité primordiale, à savoir notre famille d’origine et les habitudes qu’on y développe depuis l’âge le plus tendre et qu’on transfère, par après dans notre comportement social à plus grande échelle.
Ensuite, il y a un vrai transfert d’optimisme de l’auteur vers ses lecteurs, or c’est exactement cela dont j’avais besoin dans mon état de blocage. L’auteur nous explique très bien le rapport entre entre l’optimisme et le pessimisme, il nous rassure en nous disant que c’est tout à fait normal et humain de se sentir parfois en proie au pessimisme, mais qu’on a tout à gagner si on choisit l’optimisme.
Quel merveilleux conseil, me suis je dis, et je l’ai tout de suite mis en pratique, j’ai ouvert mon laptop et je me suis mis au travail.
Troisième chose, que l’on apprend c’est que l’esprit humain est constamment en train d’émettre des jugements et les avis qu’on se forme ne sont pas forcement objectifs.
Si par exemple, vous lisez une statistique qui révèle les méfaits du café alors que vous vous en buvez en quantité industrielle, vous allez d’office avoir un point de vue biaisé, autrement dit subjectif.
Un autre exemple, c’est qu’en tant qu’être humain, on a tous la tendance de se valoriser en excès et on repère tout de suite les défauts des autres.
Mais l’inverse, dirais-je est également valable: l’être humain peut tout de suite basculer dans l’autocritique et ne pas se faire confiance du tout, et cela n’est pas très profitable non plus.
La formule du bonheur
Une quatrième chose, que j’ai retenue tout de suite et qui me paraît mathématique ( et c’est le cas de le dire) dans sa logique c’est la formule que l’auteur nous propose pour calculer le bonheur:
B= N+C+A
B étant le niveau de bonheur éprouvé
N étant le bien être physique
C était les conditions de vie
A étant les activités choisies
Tout l’enjeu est, pour citer l’auteur, de savoir quelles conditions et activités sont les plus à même de nous rendre plus heureux.
Pour moi, au moment j’essayais d’écrire mon article, la variable déterminante dans l’équation de mon bonheur était visiblement l’ activité que j’avais choisie, en l’occurence le texte de mon article qui ne se laissait pas écrire.
En guise de conclusion
C’est là que j’ai appris une cinquième chose, tellement précieuse finalement et que j’ai dégagée moi -même suite à cette expérience: que le bonheur ne vaut pas grande chose malgré tout le bien être physique ou autre qu’on peut ressentir s’il n’est pas fondé sur l’ingrédient essentiel qui est l’honnêteté.
J’ai choisi d’être honnête avec vous et avec moi-même et de vous raconter mon expérience telle que je l’ai vécue, avec toutes les émotions auxiliaires: panique, désespoir, pessimisme.
Mais je me félicite d’avoir fait ce choix, d’avoir opté pour la plus simple des solutions: dire ce que je ressentais.
Car finalement, les blogueurs sont là pour cela aussi: pour dire les choses telles qu’elles le sont selon leur vécu, pour raconter leurs expériences.
Et une de ces expériences est celle de ne pas savoir quoi dire ou…écrire (en l’occurence) de peur de ne pas trouver le tour de phrase parfait, la métaphore qui fait vibrer ou qui touchent ou retournent le cerveau d’un maximum de gens.
Et encore une fois, j’ai fait le même choix de ne pas chercher la perfection, mais l’émotion juste et de rester fidèle à mon crédo: être honnête rend heureux.
Je vous remercie et je vous donne rendez-vous dans le prochain article, la semaine prochaine.
A votre bonheur sincère ( dans tous les sens du mot),
Will